Tourisme éthique au Maroc

Touriste ou voyageur ? Derrière cette question anodine, c’est toute l’attitude vis à vis du pays que l’on découvre, et des gens que l’on rencontre.
Pour ceux qui se veulent « voyageurs », le touriste serait celui qui se laisse guider dans les sentiers battus, et les « pièges à touriste », sans finalement vraiment connaître les pays qu’il traverse.

Le véritable enjeu n’est il pas plutôt celui de l’impact sur le pays d’accueil, et de l’impact global de ces voyages ? Et les critères du tourisme éthique doivent prendre en compte une écologique globale.

Une approche globale du voyage

Un mode de transport le moins polluant possible, ou une compensation carbone.
Une prise en compte des enjeux locaux, pour permettre le développement sans la destruction des structures sociales locales.
De véritables rencontres, pour une compréhension mutuelle.

L’Oasis de Mezgarne, une agence de voyage à Ouarzazate vous propose des circuits dans cet état d’esprit.
De petits groupes, l’utilisation du quatre-quatre uniquement quand c’est nécessaire, comme par exemple pour suivre les chemins de transhumance berbères dans le Sagho, et en tout cas avec un mode de conduite le plus raisonnable possible, en évitant les endroits où les plantes fragiles poussent.

Un travail coordonné avec les populations locales, le bénéfice va directement à des hôteliers marocains, et pas à des grands groupes qui rapatrient la majorité des bénéfices.

Une attention à l’écologie, et particulièrement à la gestion de l’eau dans des régions semi-désertique. Le camping marocain, traditionnel, à proximité des dunes de la hamada du Draa, a son propre puit, irrigue avec parcimonie et n’a pas de piscine. Les hôtels construits en matériaux traditionnels, sont préférés.

Développement local et coopération

En plus de la visite, l’échange peut se poursuivre sur un mode plus partenaire.
Attention à bien donner : à des adultes, ou de préférence à des associations. Donner aux enfants encourage la mendicité, ce n’est pas un service à leur rendre. Cela peut même les détourner de l’école.
Le tissu associatif est fort au Maroc. L’Oasis de Mezgarne participe, via sa propre association, l’Ayour de Mezgarne, et en aidant les associations de Tazzarine, la ville où le camping est implanté.
Les axes majeurs d’intervention des associations sont la lutte contre l’illettrisme des adultes, et le soutien de la scolarisation des enfants. Viennent ensuite le développement économique et la santé, avec des interventions médicales « tournantes » dans les villages éloignés.

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Publié :20 février 2014

Voyages

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