Devenu incontournable pour ceux qui n’ont pas encore franchi le pas de la freelance ou de l’auto-entreprenariat, le portage salarial est la meilleure alternative pour exercer en mode « indépendant » tout en étant salarié. Pour les nouveaux venus dans la formule, il est essentiel de connaître le fonctionnement.

Le portage salarial, à chacun son rôle

Comme vous avez choisi d’être un « porté salarial » et que vous êtes à la recherche d’une société de portage, vous devez tout d’abord savoir comment cela fonctionne.

Ainsi, pour ce système de travail, à mi-chemin entre freelance et employé, sachez alors que les principes sont les suivants :

–La société de portage est l’hébergeant, elle s’occupe de tout ce qui est administratif. Comme dans les sociétés dites « classiques », les charges et les parties administratives incombent à l’entreprise elle-même. C’est également le cas pour la formule « portage » : facturation des honoraires, paiement du salaire du consultant, déclaration des charges sociales sont assurés par la société de portage.

-Le salarié porté, quant à lui, doit honorer ses missions. Il lui importe de négocier avec le client, de fixer le coût de la prestation tout en travaillant en tandem avec la société de portage. Indépendant, il dispose de son temps et de la quantité de ses prestations. Salarié, la rémunération est faite par la société de portage dont la somme finale s’obtient après déduction des différentes charges administratives et autres.

Les étapes à suivre

Cette formule qui a trouvé sa place dans la politique de la profession avec des lois inscrites dans le Code de Travail, suit des étapes dans sa réalisation. Remplir une mission doit se faire en suivant dans l’ordre ces étapes.

Ces étapes sont interdépendantes et aucune ne doit être ignorée :

–Prospecter et négocier. Ces tâches sont attribuées au consultant. Dans le cadre commercial, le porté vend ses services et une entreprise lui confie une mission. La négociation du coût, prenant la forme d’honoraires, prendra en compte les frais du service, les autres charges professionnelles, le délai mais également la répartition du paiement.

-Conclure le contrat. Les négociations finies, les différentes parties passent maintenant à la signature des contrats : un entre le salarié porté et la société de portage, un autre entre la société de portage et l’entreprise-client.

-Remplir la mission. Définie dans le cahier des charges, la mission doit être menée à bien et menée à termes. Du côté de la société de portage, elle doit verser au salarié porté le « salaire » par mensualité, calculé selon la facturation de la mission.

-Achever la mission. La fin d’une mission signifie le début d’une autre, seulement, si le salarié porté n’aurait pas une nouvelle, le contrat de travail ne sera plus effectif et la société de portage lui verse son solde et s’acquitte des autres clauses stipulées dans le contrat : certificat de travail et autres.

Les deux contrats essentiels

Pour le portage salarial, l’accord se fait à deux volets. En effet, entre les trois parties : la société de portage, le salarié porté et l’entreprise-client, les contrats seront signés en deux échelons :

-Une « convention d’adhésion » signée entre la société de portage et le salarié porté

-Un « contrat de prestation » signé entre la société de portage et l’entreprise-client