Pro : comment effectuer la maintenance d’une chaudière à condensation ?

Équipement fiable et sécurisé qui respecte les exigences de la réglementation thermique 2012 (RT 2012), la chaudière à condensation nécessite un entretien régulier, notamment une révision annuelle. Cette démarche permet de préserver ses performances sur le long terme et de veiller à l’intégrité de l’installation. Quels sont les éléments à retenir pour bien appréhender la maintenance d’une chaudière à condensation ?

Les principaux points de contrôle lors de la révision annuelle

Pour les chaudières dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kW, l’entretien annuel effectué par un professionnel est obligatoire.

Celui-ci doit contrôler, nettoyer et régler plusieurs éléments intégrés à l’appareil, notamment :

  • Le dispositif de chauffage : corps de chauffe, brûleur, veilleuse et extracteur ;
  • Les organes de régulation : thermostat d’ambiance, vanne thermostatique… ;
  • Le circulateur : qui représente 10 % de la consommation énergétique de votre logement ;
  • Le système de sécurité : soupape, disconnecteur, pressostat gaz… ;
  • L’intégrité du conduit de raccordement : état, nature et géométrie…

Ces différents points de contrôle ont été déterminés dans l’article 3.1 de la norme VF X 50-010 et sont donc encadrés légalement. Ils constituent une base que tous les professionnels du gaz doivent respecter lors de la révision annuelle d’une chaudière gaz.

Les vérifications d’usage supervisées par le professionnel

Un spécialiste agréé doit également entreprendre plusieurs vérifications d’usage. Cela peut signifier adapter le débit du gaz, s’assurer du bon fonctionnement de l’appareil, ou analyser la teneur des produits de combustion (dioxyde de carbone, oxygène…).

Si nécessaire, les pièces défectueuses doivent faire l’objet d’un remplacement. Parmi les éléments à changer, on retrouve bien souvent : les joints de raccordement mécanique, les conduits d’évacuation…

Les chaudières qui disposent d’un ballon d’accumulation feront l’objet de vérifications supplémentaires au niveau de ses accessoires et des anodes.

S’adapter aux spécificités des différents types de chaudières rencontrés

Pour une maintenance de chaudière à condensation effective, un professionnel doit faire la distinction entre les différents systèmes de chauffage au gaz. Il peut s’agir d’éléments spécifiques, comme des brûleurs à air soufflé ou un circuit de combustion non étanche. Certaines particularités concernent l’installation.

C’est notamment le cas lorsque la chaudière est raccordée directement à une VMC. Dans ce cas, le professionnel devra également veiller à nettoyer le conduit de raccordement pour assurer le bon fonctionnement de ladite VMC.

Autre type de chaudière présentant un point de contrôle supplémentaire : la chaudière équipée de brûleurs à air soufflé. Ici, il faudra également vérifier les fumées : température, teneur en CO2 et en oxygène.

Quant à la chaudière de type B (munie d’un circuit de combustion non étanche), il faudra prêter une attention toute particulière à l’émission de monoxyde de carbone. Sa teneur ne doit pas dépasser les 50 ppm, valeur de référence considérée comme inoffensive par l’OMS pour une exposition de 30 minutes.

En fonction des caractéristiques observées, l’entretien varie sur les points de vérification. De plus, les obligations légales sont également dissemblables d’un modèle de chaudière à un autre.

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Publié :28 septembre 2018

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