A l’approche du mois de Ramadan 2009, un rappel sur le deuxième pilier de l’Islam, la prière, est le bienvenu. Les horaires de prières marquent la vie du musulman cinq fois par jour.

Les horaires de prière sont définies par la position du soleil dans le ciel : aube, zénith, après-midi, coucher du soleil et nuit. Etant donné que le soleil varie en fonction du lieu et du temps toute l’année (journées plus courtes en hiver, journées plus longues en été), les horaires de prière varient également. On ne prie pas au même moment à Brest qu’à Nice.

Ainsi, la prière du fajr, commence dès que les premiers rayons du soleil apparaissent (mais sans que le soleil ne soit levé). C’est d’ailleurs à ce moment-là que le musulman doit s’abstenir de manger, boire et d’avoir des relations sexuelles pendant le mois du Ramadan. Cette prière a lieu en France aux alentours de 4h30 en été, et de 8h00 en hiver.

La prière du zohr (ou duhr, zhur) a lieu lorsque le soleil est au zénith. En été, c’est aux alentours de 14h00 et en hiver aux alentours de 12h30.

La prière du asr, de l’après-midi, a lieu lorsque l’ombre d’un objet est égale à deux fois la hauteur de celui-ci. Cela revient à dire que le soleil est aux trois quarts de sa course dans le Ciel (le milieu étant le zénith, le dohr). Aux alentours de 15h en hiver, et 17h30 en été.

La prière du maghrib a lieu lorsque le soleil se couche. C’est le moment où le musulman peut rompre son jeûne pendant le mois de Ramadan (mais sans abuser car cela ne fait pas partie de l’ascétisme qui caractérisait le Prophète (paix et bénédictions sur lui!)). 17h30 en hiver et 21h30 en été.

Enfin, la prière du icha a lieu lorsqu’il fait nuit noire. En général, 1h30 après la prière précédente (maghrib). 19h en hiver et 23h en été.

En voyage, les prières du dohr et du asr peuvent être raccourcies et regroupées entre elles. Idem pour les prières du Maghrib et du Isha.

Naturellement, le musulman prie Dieu quant il le veut, mais ces prières à des temps fixés permettent de contraindre l’égo de l’Homme et de l’obliger à s’arracher de la vie bassement matérielle pour le ramener à l’essentiel.