Pelade et Perte de cheveux

Son apparition soudaine et inattendue différencie la pelade des autres pertes de cheveux. Une déficience auto-immune en serait la cause, le conditionnel est de rigueur. La pelade se manifeste sous deux formes: la pelade par plaques et la pelade totale. Si elle est la plus répandue, la pelade par plaques est heureusement la plus facile à guérir.

Les symptômes se manifestent par une chute des cheveux sur certaines parties du cuir chevelu. Des plaques de calvitie se forment sans qu’on s’en rende compte, tant leur apparition est soudaine. Quelque fois, une plaque unique se manifeste en premier, d’autres apparaissent quelques temps après. Mais il arrive aussi qu’on a des formations de plaques simultanées, éparpillées sur le cuir chevelu. D’un aspect arrondi, elles s’élargissent par étapes. Une plaque de 2 cms de diamètre à son apparition peut atteindre jusqu’à 8 cms de diamètre à la fin de son évolution. Autre symptôme, le raccourcissement des cheveux se trouvant à la périphérique de la plaque, comme pour en délimiter la surface. De 1 ou 2 cms, ces cheveux sont fins vers la racine, de la forme d’un point d’exclamation.

Quand on n’a qu’une ou deux plaque, souvent les cheveux repoussent d’eux-mêmes au bout d’une année, voire 6 mois après leur chute, phénomène constaté dans 50% des cas. Cependant, la repousse étant hasardeuse, sa stimulation par un produit approprié est recommandée dès la formation des premières plaques. La régénération des cheveux passe par l’entremise d’un duvet blanc, mais l’épaississement et leur coloration se font de manière progressive. L’origine des récidives n’est pas encore cernée mais elles sont courantes et impromptues. Dans 50% des cas, la récidive a lieu 5 ou 10 ans après une première guérison. La pelade totale se rencontre plus rarement (5% des cas), touchant l’ensemble du cuir chevelu, tous les cheveux tombent entièrement. On est alors devant une pelade « décalvante ». Plus rarissime (0,20% des cas) la pelade dite « universelle » se singularise par la disparition de tout système pileux sur la totalité du corps. Dans le cas de pelades totales, les repousses sont plus lentes et souvent inachevées. Le retour des cheveux est spontané dans seulement 15% à 25% des cas. Et les récidives sont difficiles à écarter. Les cheveux bruns sont les plus souvent affectés, indépendamment du sexe du sujet qui les porte. La jeunesse est le terrain de prédilection de la pelade et ses déclinaisons. 60% des cas ont été recensés chez les moins de vingt ans si la moyenne d’âge enregistrée est de 30 ans.

L’origine de la pelade s’explique par l’arrêt subit de l’activité des follicules pileux, sans que ces derniers soient anéantis. La fabrique de kératine opérée par les cellules s’arrête momentanément. Le cuir chevelu garde une peau saine et les orifices pilaires persistent, tout le contraire des pertes androgénétiques où la peau se lisse, le derme ayant englouti les follicules. La genèse de la pelade est encore méconnue et trois hypothèses se disputent l’explication. La pelade serait multi-factorielle et les symptômes apparaissent à la faveur de la combinaison de 3 causes. Ceux qui argumentant la déficience de l’auto-immune fondent leur conviction sur l’existence d’anti-corps auto-destructeurs décelée dans les follicules malades pendant l’évolution de la pelade. Les anticorps n’y sont plus quand la repousse commence. En explication, on avance que les anticorps qui arment l’organisme contre toute agression sont logiquement généré par le système immunitaire. Pour des causes indéterminées, la fabrication des Kératinocytes est ici stoppée, les anticorps ayant déviés de leur rôle en agressant la structure des cellules de la matrice. Pour ceux qui optent pour le facteur psychosomatique, tout le mal vient de la vulnérabilité psychologique et des stress fréquents des personnes atteintes, statistiques à l’appui. La pelade se manifeste quelques temps après un traumatisme émotionnel grave. Mais le lien entre ce traumatisme et la perte des cheveux est difficile à établir. Et tout cas, la logique veut que toute maladie affecte facilement tout sujet en état de faiblesse psychologique, d’autant plus que l’esthétique imposée par la pelade n’est pas pour vous remonter le moral. Le facteur héréditaire a ses partisans puisque la piste génétique révèle que 20% des personnes atteintes ont des parents qui ont déjà eu la pelade avant. Mais l’isolement du gène de la pelade n’a pas encore eu lieu. Le remède idéal contre la pelade n’est pas encore trouvé, seul la stimulation rapide de la repousse enregistre quelque succès sans guérir complément le mal.

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Publié :19 novembre 2008

Santé/Beauté

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