Pendant la journée, les plantes rejettent de l’oxygène et absorbent du CO2 lors de la photosynthèse. Ce phénomène s’inverse la nuit.

Cette régénération de l’oxygène de l’air par la photosynthèse est un élément fondamental de l’équilibre écologique de la planète.

A l’échelle planétaire, les zones les plus productives sont les algues et le phytoplancton marin puis viennent ensuite les massifs forestiers.

Les actions des plantes dépolluantes

Deux termes résument l’action des plantes dépolluantes sur l’écosystème : bioépuration et phytoremédiation. Le premier signifie « purification par le vivant », il résume l’action des plantes qui purifient l’air en transformant des produits toxiques. Cette capacité des végétaux porte le nom scientifique de phytoremédiation, « phyto » qui vient du grec signifie « plante » et remédiation « remise en état ».

Ce sont les polluants les plus volatils qui peuvent pénétrer au plus profond de la plante par le biais des stomates, petits orifices situés sur les feuilles dans lesquels se déroulent la photosynthèse, la respiration et la régulation hydrique.

Parmi ces polluants, le formaldéhyde, un gaz repéré pour son pouvoir irritant et allergisant, qui est classé cancérogène depuis 2004. L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur a constaté sa présence dans les logements. Ce produit se trouve dans les détergents ménagers, les shampooings, les gels de douche, les peintures d’intérieur, les revêtements de sols…

Les vertus régénératrices des plantes dépolluantes devraient donner une bonne motivation pour devenir jardinier de plantes d’intérieur et mettre fin à l’idée  qu’il est dangereux de dormir avec des plantes.

Le développement durable, ce sont aussi de petits gestes, qui cumulés au quotidien, peuvent être des solutions pratiques pour lutter contre le réchauffement climatique. Ainsi n’hésitez pas à lire l’article sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE)