Depuis plusieurs années, les trottinettes électriques sont de plus en plus populaires en France. Pratique et écologique, ce véhicule a tout pour lui. Pourtant, les règles sont encore assez mal connues, même si sa réglementation se précise de plus en plus. Si les règles de circulation et de la sécurité ont été fixés, un doute persiste encore : comment faire immatriculer une trottinette électrique ?
Roulez en ville avec une trottinette électrique en règles
Qui a dit que déconfinement et trottinette électrique ne pouvaient pas être liés ? Depuis la fin du mois de mai, la vente de ces véhicules s’est multipliée. Mais si vous souhaitez rouler en ville avec une trottinette électrique, il faut homologuer votre engin. C’est d’ailleurs le cas pour tous les véhicules à moteur. Pour l’immatriculer, la première étape est au moment de l’achat. Vérifiez que l’appareil possède l’étiquette « CE ». Ainsi, vous saurez que la fabrication de la trottinette a bien respectée les normes de fabrication européenne.
Lors de l’achat, cette étiquette sera retirée Réclamez alors au vendeur un certificat de conformité ; il ne peut pas vous le refuser.
C’est grâce à ce document, vous pourrez faire immatriculer votre trottinette électrique. Pour cela, vous devez vous rendre au ministère de l’Intérieur.
Votre plaque d’immatriculation devra être affichée sur votre trottinette électrique, et être visible et lisible. Finalement, la règle est la même que pour les voitures, motos, et autres véhicules à moteur.
Enfin, vous devrez trouver une assurance pour vous couvrir. La responsabilité civile suffit à couvrir le minimum requis. En cas de problème plus important, comme le vol de votre trottinette ou une blessure physique ou matériel, d’autres assurances peuvent être trouvées.
Après toutes ces étapes, vous pouvez rouler tranquillement… ou presque, car il y a d’autres règles à respecter pour se déplacer en trottinette électrique, comme la vitesse ou des mesures de sécurité, comme le port d’un gilet réfléchissant la nuit ou par mauvais temps.